Videoconsult a été fondée en 2005 par Sébastien Loeb, suite à l’essor des caméras IP sur le marché de la vidéosurveillance. Mais qu’est-ce que l’IP ? Quels sont ses avantages par rapport à l’analogique ? Pourquoi est-ce encore aujourd’hui la technologie d’avenir dans le domaine de la sécurité ? Petit tour d’horizon de cette technologie.
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La caméra vidéo analogique : de l’image dans un câble
À l’origine, les caméras de vidéosurveillance envoyaient un signal analogique contenant l’image vidéo, directement jusqu’à un téléviseur, un enregistreur, ou plus tard à un ordinateur équipé d’une carte d’acquisition. L’intérêt de cette technologie est sa fiabilité et sa simplicité d’installation : du « plug and play ».
Cependant, cette technologie vidéo présente des faiblesses : sur des longues distances (supérieur à 500 m), le signal diminue et il est nécessaire d’avoir recours à un convertisseur, il est impossible de communiquer avec la caméra pour utiliser des fonctions plus poussées (zoom ou analyse d’image par exemple) et le signal est sensible aux perturbations, comme celles provoquées par les appareils wifis par exemple.
Loin d’être idéal donc, surtout si l’objectif est d’équiper un site de vidéosurveillance avec de multiples caméras.
La caméra vidéo numérique : une image numérisée
À la différence de l’analogique, les caméras IP communiquent par un signal numérique, interprétable par les serveurs et les ordinateurs et compatible avec Internet. Les intérêts sont donc multiples : communication directe avec les caméras, permettant donc de les contrôler, de les mettre à jour et de bénéficier de l’intelligence embarquée (traitement de l’image, détection de mouvement, etc.), mais aussi la possibilité d’accéder à distance au système pour consulter ou extraire les vidéos de surveillance.
Aujourd’hui, il est donc possible d’interfacer différents appareils IP ensemble pour tisser un système de sécurité plus complexe et plus efficient, déclenchant une alarme en cas de mouvement détecté dans une zone par une caméra, par exemple, ou encore comptabilisant le nombre de personnes présentes en temps réel sur une surface de vente grâce aux entrées et aux sorties.
Un logiciel de consultation capable d’interpréter les données en provenance des caméras permet alors de rendre le système de vidéosurveillance plus performant lors d’une relecture des enregistrements, à la recherche d’un acte de vandalisme commis dans le parking d’une copropriété par exemple.
Quid des systèmes mixtes de vidéosurveillance ?
Mais aujourd’hui, il est possible de brancher des caméras analogiques sur un serveur informatique, qui va numériser les images afin qu’elles soient exploitables à distance et que le système puisse bénéficier des mêmes fonctionnalités de recherche qu’avec des caméras IP.
Il peut donc sembler intéressant pour certains sites déjà équipés de caméras analogiques de ne pas les remplacer pour installer un système mixte ; à la clé, des économies.
Cependant, il faut prendre en compte l’obsolescence du matériel. En effet, ne serait-ce qu’en termes de résolution, les caméras ont évolué ces 20 dernières années d’un format SD de 720 x 576 pixels, à un format HD de 1280 x 720 pixels, puis à un format Full HD de 1920 x 1080 pixels.
Aujourd’hui, nous installons même régulièrement des caméras Ultra HD 4k à un format de 3840 x 2160 pixels, mais le marché se prépare déjà à la norme 8k avec une résolution qui atteint les 7680 × 4320 pixels, déjà disponible.
Et parmi les évolutions du matériel, on peut aussi citer la mise à jour des fonctionnalités de l’intelligence artificielle embarquée, qui ne sont possibles que via la technologie IP, et qui doit être inclus dans le contrat de maintenance que vous avez avec votre installateur.
Notre offre de vidéosurveillance intègre la remise à neuf de l’ensemble du système lors du renouvellement du contrat tous les 63 mois.