Installer un système de vidéosurveillance en copropriété permet de prévenir bon nombre d’incidents et de résoudre des conflits, mais peut sembler apporter son lot d’inconvénients si l’on a jamais eu affaire à une telle installation. Voyons ensemble les avantages et inconvénients qui reviennent les plus souvent.
Table des matières
L’intérêt de la vidéosurveillance en copropriété
La dissuasion
Lorsque des vandales ou des intrus ciblent une copropriété, ils vont d’abord s’assurer qu’elle est mal protégée. À choisir, ils préfèreront s’attaquer à un immeuble sans caméras, dont le portail du parking est en panne, ou qui est isolé au fond d’une ruelle.
L’intérêt d’un système de vidéosurveillance est donc d’abord de dissuader, par la simple présence des caméras, mais aussi par la présence des panonceaux indiquant que le site est sous protection.
Mais la dissuasion à elle seule ne suffit pas, car les plus téméraires des voyous doivent être identifiés pour que la dissuasion opère, et pour cela des caméras factices ne suffisent pas, il faut un système fonctionnel.
La baisse de la prime d’assurance annuelle
Installer un système de vidéosurveillance présente l’intérêt de pouvoir renégocier à la baisse sa prime d’assurance annuelle avec son assureur.
En effet, il s’agit de prévention de risques, comme la réfection des toitures par exemple et peut être utilisé comme argument par un courtier en assurance afin de rentabiliser votre installation de caméras.
Elle règle les conflits entre les résidents
Tous les résidents ne sont pas parfaitement honnêtes. Et en cas de dégradations, même involontaires, ils peuvent être tentés de ne pas se dénoncer.
Malheureusement, il revient alors à la collectivité de payer les pots cassés, ce qui peut générer une mauvaise entente et des conflits.
La vidéosurveillance présente donc l’intérêt de déterminer qui sont les responsables et donc de clore le sujet.
Les inconvénients de la vidéosurveillance en copropriété
Malgré le grand intérêt que peut représenter la vidéosurveillance en copropriété, nos conseillers sont régulièrement confrontés à plusieurs remarques émanant de la part des copropriétaires lors des Assemblées Générales.
Les travaux abiment les résidences ?
Installer des caméras de vidéosurveillance dans une copropriété nécessite de percer des cloisons, et parfois même de percer sols et plafonds. Mais un chantier bien tenu, mené par des techniciens correctement formés et correctement supervisés ne dégrade en rien le bâtiment.
Une bonne pratique consiste à peindre les socles des caméras à la couleur des murs de façon à ce qu’elles s’intègrent du mieux possible dans l’esthétisme voulu par le promoteur.
La vidéosurveillance coûte cher ?
Formulaire de calcul :
Pour estimer correctement le coût d’un système de vidéosurveillance en copropriété pour chaque copropriétaire, il faudrait le calculer au ratio du nombre de tantièmes ou de millièmes qu’il possède.
Mais en attendant, il est possible d’estimer un prix moyen en divisant le prix des mensualités par le nombre de copropriétaires.
En moyenne, le loyer mensuel revient à entre 2 et 5 € par copropriétaire, contactez l’un de nos conseillers pour en savoir plus.
Elle présente une atteinte à la vie privée des habitants ?
Les seules personnes à avoir accès aux enregistrements sont les techniciens de notre hotline dans le cas d’une demande d’extraction vidéo, ainsi que les membres du Conseil Syndical, à condition que cela ait été voté lors de l’Assemblée Générale.
Dans tous les cas, seule notre Hotline est habilitée à télécharger les extraits vidéos et à les fournir au Syndic, ou aux forces de l’ordre.
De plus, un historique de connexion est stocké de façon sécurisée sur votre serveur, permettant d’identifier qui a réalisé exactement quelles opérations sur votre système.
Pour que votre système de vidéosurveillance en copropriété soit parfaitement fonctionnel et ainsi profiter de tous ses avantages, sans inconvénients, apprenez à reconnaitre une bonne installation et une bonne entreprise d’installation !